Refuser pour vivre heureux

Refuser

Refuser pour vivre heureux 

Vous avez commencé votre parcours de réduction des déchets depuis peu ? Voici le premier pilier qui est essentiel pour avancer : apprendre à dire non.

Vous pouvez arrêter d’accepter :

  • les cadeaux publicitaires de toute sorte
  • les échantillons dans les hôtels
  • les pailles en plastiques dans les fast food, les bars…
  • les tickets carte bleue

A force de refus, les industriels adapteront leurs méthodes de communication. Ils trouveront des techniques plus respectueuses de l’environnement. Vous allez me dire : si je refuser la paille dans le restaurant ça ne sert à rien car de toute façon ils vont les jeter sinon… Je vous assure que si le restaurateur jette les pailles car tout le monde les refuse, il n’est pas prêt d’en racheter. Alors que si vous l’acceptez, il se trouve légitime dans le fait de les proposer. A un instant T, cela n’évite pas le déchet mais si nous sommes nombreux à le faire, l’impact est immense. 

Avez vous entendu parler cette semaine du Royaume Uni qui va interdire les pailles et les cotons tiges en plastiques. Le but étant de participer à la préservation de la flore marine. Rien qu’au Royaume Uni c’est 8.5 milliards de pailles consommées par an. Et cette mesure sera mise en place dès la fin de l’année 2018 ! De quoi être optimiste ! De plus en plus d’initiatives en faveur de l’environnement voient le jour. De même vous pouvez aussi vous éviter les fameuses feuilles plastifiées ou non pour emballer les aliments quand vous allez chez le boucher, le fromager ou même le boulanger.

Lorsque j’ai lu le livre de la Famille Zéro Déchet, ils proposaient de se rendre chez les commerçants avec notre récipient en verre afin de réduire encore nos déchets. Je ne vous cache pas que la première fois que je suis arrivée chez mon fromager avec mon récipient en verre je n’étais pas fière surtout que je n’étais pas la seule cliente dans le magasin. J’ai donc fais la queue tranquillement et lorsque mon tour est venu,  j’ai tendu mon récipient au commerçant en lui disant “pour réduire mes déchets pouvez vous mettre le fromage directement dans ce récipient ?” en parlant de manière assez audible afin qu’il puisse déchiffrer mes paroles mais pas trop fort pour que les personnes derrière moi ne m’entendent pas. Je n’avais pas imaginé la réaction du commerçant, il a été surpris mais dans le bon sens, et m’a félicité pour ma démarche. Cela m’a fait du bien, je n’ai ensuite plus eu d’appréhension pour demander aux commerçants d’utiliser mes bocaux. Vous constaterez par contre qu’il faudra parfois les reprendre afin qu’ils ne mettent pas une feuille d’emballage, ils ont tellement l’habitude d’en mettre! Certains commerçants vous diront que leurs emballages sont compostables. Certes mais n’oublions pas que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ! Et le nombre de commerçants proposant à ce jour des emballages compostables sont faibles, la plupart sont plastifiés donc non recyclables.

Au début, je n’assumais pas toujours le fait de refuser telle ou telle chose et me pliais aux exigences du groupe et le temps avançant je n’ai pas pu continuer à le faire… Il reste néanmoins important de le faire avec bienveillance et d’expliquer pourquoi vous refuser – quand cela est nécessaire – n’allez pas faire un speech à n’importe qui. En expliquant pourquoi, la personne ne réagira probablement immédiatement mais cela a des effets très positifs à long terme, je peux en témoigner.

Un conseil : ne soyez jamais dans la culpabilisation d’autrui non plus car cela sera contre-productif. Je l’ai beaucoup fais au démarrage et il m’arrive encore de le faire mais à part faire se braquer la personne en face de vous, l’utilité est nulle. Ce que vous pouvez donner de meilleur : l’exemple. Vous montrez que c’est possible et pas si compliqué de dire non aux diktats de la société dans laquelle nous vivons.

Merci de me lire,

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