Transition écologique des villages français

Transition écologique des villages français

Transition écologique des villages français

Le monde rural regroupe 20% de la population française et de nombreuses personnes se mobilisent au quotidien sur ces territoires pour faire changer les choses sur tous les domaines : énergie, agriculture, habitat, démocratie…L’isolement pousse les maires ruraux à innover !

Et si le changement de modèle de société nous venait de nos campagnes ! Comme le dit le proverbe : “les petits ruisseaux font les grandes rivières”. Une centrale photovoltaïque, un jardin partagé pour valoriser la permaculture, des parcs d’éoliennes…

Voici quelques exemples de transition réussie :

  • Dans un village dans le Var, le nouveau maire a fait le pari dans les années 90 de s’aventurer dans le bio. Les agriculteurs ont acceptés ce pari fou à une époque où le bio était considéré comme baba cool. A aujourd’hui, les vignobles donnent 10 000 hectolitres par an ! Et plusieurs agriculteurs sont venus s’installer dans ce paradis de biodiversité. Dans ce village, vous pouvez maintenant avoir du vin mais aussi du fromage frais, du miel… Et la dynamique positive se poursuit : mise en place de repas bio dans les cantines, installation de panneaux photovoltaïques, la création d’une AMAP.. En bref un cercle vertueux ! La bonne nouvelle c’est qu’en général quand on met le pied dedans, c’est pour ne plus en sortir.
  • Dans un village en Creuse, création d’un écoquartier pour favoriser l’arrivée de nouveaux foyers qui ne trouvent pas leur bonheur dans les logements existants proposés. Côté construction, la priorité a été donnée aux matériaux naturels : pailles, bois, chaux, terres locales… Ce type d’habitat a le triple avantage de préserver les ressources de la planète, d’offrir aux résidents une maison de qualité peu gourmande en énergie et un habitat économique !
  • Depuis 2001, un maire dans le Pas de Calais mène une politique volontariste en utilisant la démocratie participative. Il s’appuie sur 4 piliers : l’implication des habitants, la transversalité des actions, le rêve partagé et la culture de l’innovation. Ils n’ont par exemple pas eu peur d’adopter la règle du zéro phyto (pas de produits phytosanitaires pour entretenir les espaces verts) cinq ans avant l’obligation légale. La démocratie participative consiste à laisser les habitants exprimer leurs besoins, exposer leurs arguments… La Mairie met à la disposition des agriculteurs 12 hectares de terres pour ceux qui désirent les cultiver à condition cependant  que ce soit des cultures biologiques.
  • Dans l’Aude, des villageois ont quasiment auto-financé leur ferme solaire de 8000m2 en 2012 qui permet de réaliser une production équivalente à la consommation de 6800 habitants.
  • Un village breton de 450 habitants 100% écolo. Il y a près de vingt ans maintenant, un adjoint au Maire voyant la population déserter le village prend des mesures peu communes. Investissement dans le tourisme vert, un hameau écocitoyen, l’électricité des maisons de ce hameau est fournie par 3 éoliennes qui surplombent le village, agriculture biologique. Cela a permis de donner un nouveau souffle au village qui a vu arriver des personnes souhaitant vivre dans une maison écologique.

Je vous ai donné quelques exemples de villages mais il y a en beaucoup et ils ont commencé il y a de nombreuses années maintenant ! Si des petits villages arrivent à se faire aider par la région, l’ademe pour développer des projets afin de protéger l’environnement, à quand les grandes villes ?

Voici le top 10 des villes les plus écolos du monde :

  • Reykjavik (Islande)
  • Copenhague (Danemark)
  • Honolulu (Hawaï)
  • Ifrane (Maroc)
  • Londres (UK)
  • Wellington (Nouvelle Zélande)
  • Malmö (Suède)
  • San Francisco (USA)
  • Bernes (Suisse)
  • Helsinki (Finlande).
  • Classement établi en 2015 lors de la COP21.

Et Paris dans tout ça ? Je ne connais pas son classement mais la capitale française est pénalisée par son faible taux d’espaces verts, sa politique urbaine encore basée sur l’usage de la voiture en centre ville et son score relativement faible en matière de qualité de l’air.

Pour agir et faire bouger les choses, le mieux est d’intégrer une association de protection de l’environnement en local.

Et vous, quelles actions avez vous décidé d’entreprendre ?

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