La collapsologie

La collapsologie

C’est peut-être un mot nouveau pour vous la collapsologie, il l’était pour moi il y a quelques mois encore…

Voici donc une définition (celle de wikipédia) : Courant de pensée qui étudie les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle. Plus précisément et pour citer les fondateurs  : « le processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi »

Sur le papier la collapsologie peut faire peur et parfois je me dis que c’est ce qui pourrait nous arriver de mieux – même si je serai dans une M_ _ _ _ incroyable car pour le moment nous ne nous sommes absolument pas organisé pour cela.

Comme vous pouvez le comprendre, je crois en ce mouvement de pensée.

Je vous invite d’ailleurs à regarder une série qui est très bien faite sur le sujet. Vous allez longtemps réfléchir après avoir vu cette série. Elle s’appelle tout simplement l’effondrement, c’est une série Canal +.

Niveau lecture, pour en savoir plus sur la collapsologie :

L’inconnue ? Dans quel délai cela va se produire. Alors attention, collapsologie ne veut pas dire un effondrement total et immédiat pour tout le monde. Des effondrements ont déjà eu lieu dans le monde à l’heure actuelle et se multiplie avec une rapidité sans précédent.

Je citerai Loïc Steffan pour l’après prise de conscience : Comprendre les côtés sombres de notre époque c’est bien. Mais une fois le diagnostic posé, et après une phase de “boulimie informationnelle” de nombreuses personnes se tournent vers deux voies qui sont complémentaires et nécessaires : la voie extérieure (l’action et l’organisation) et la voie intérieure ( la réflexion philosophique, psychologique et spirituelle et la création de sens).

A force de tirer sur la corde, le réchauffement climatique s’emballe et personne ne peut prévoir ce qu’il va se passer… Personnellement je pense que l’on peut faire des hypothèses, des projections, nous ne savons pas où nous allons réellement.

Ce que nous savons par contre, c’est ce qui se passe aujourd’hui. Malgré les belles paroles de nos dirigeants qui érigent la protection de l’environnement en priorité, dans les faits rien ne se passe…

Mais il est encore temps de changer les choses, si nous agissons rapidement, je suis persuadée que la nature a des capacités de régénérations incroyables (elle nous la prouvée à plusieurs reprises). 

La bonne nouvelle ? Nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience de la nécessité d’agir et nous multiplions à notre échelle les actions en faveur d’un changement profond de notre société.

Souvent on me répond mais moi je ne peux rien faire, c’est au gouvernement de le faire.

Alors je répondrais deux choses :

  1. Oui les actions individuelles n’ont que peu d’impact car elles représentent 20% des besoins nécessaires pour réduire notre empreinte carbone – elle est toutefois essentielle car nous inspirons les autres.
  2. 60% doit provenir d’une action collective en modifiant les entreprises et l’État en profondeur. Et là nous pouvons encore agir. Mais comment? En s’engageant dans des actions pour faire plier le gouvernement.

Pour agir, vous pouvez :

  • Signer des pétitions
  • Faire les marches pour le climat
  • Agir avec une association type extinction rébellion. Il ne s’agit pas ici uniquement d’être présent lors des blocages, pleins de rôles sont possibles. Cela s’appelle la désobéissance civile.
  • Agir politiquement

Bref vous l’aurez compris être dans l’action. 

Nous ne pouvons pas demander aux autres de faire de notre monde ce que l’on souhaite sans agir personnellement.

Pour renverser l’état, nous devons être 3,5% de la population soit environ 3 millions de personnes !

Ne doutez jamais qu’un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde ; en fait, cela se passe toujours ainsi.
Margaret Mead.

 

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